1. La Couverture Sanitaire Universelle recouvre trois dimensions :
L’accès équitable pour toute la population
L’accès équitable pour la population démunie.
La disponibilité des services de santé de qualité
La protection financière
2. Les sources de financement du RAMED sont constituées :
Du budget du Ministère de la Santé
De la contribution des collectivités territoriales
De la contribution de la population éligible en situation de pauvreté
De la contribution de la population éligible en situation de vulnérabilité
3. La transition dans le domaine de la santé au Maroc se caractérise par :
La croissance démographique
L’augmentation de l’espérance de vie
L’émergence des maladies transmissibles
La diminution du taux de fécondité
4. Selon le rapport d’évaluation des fonctions essentielles de santé publique au Maroc de 2016, les orientations et interventions stratégiques pour le renforcement de la santé publique au Maroc sont :
Élaboration d’un système de surveillance intégrée des maladies et des facteurs de risque
Promotion des favorables à la santé à travers le principe de la santé dans toutes les politiques
Elaboration d’une politique de médicaments avec promotion de l’utilisation des médicaments génériques
Renforcement des capacités de la santé publique en tenues de ressources humaines
5. La surveillance épidémiologique est un processus permanent qui permet :
La collecte des données pertinentes relatives aux événements de santé
La priorisation des problèmes de santé
La fabrication des indicateurs à partir des données collectées
L’élaboration des plans de riposte
6. Parmi les indicateurs de mesure de l’état de santé suivant, quel est celui qui inclut la notion de temps et la notion de risque :
L’indice
La proportion
Le taux
Le Ratio
7. Les problèmes essentiels rencontrés par le Maroc pour aboutir à une couverture universelle de santé sont :
La disponibilité des ressources suffisantes
La gouvernance du système national de santé
L’utilisation efficiente et équitable des ressources
La dépendance excessive aux paiements directs au moment où les personnes ont besoin de soins
8. L’évaluation des politiques en santé publique vise à :
Améliorer l’ensemble du processus de planification
Elever le niveau de connaissance
Aider à la décision
Juger du succès ou de l’échec d’une action
9. Parmi les indicateurs de la prestation de soins de santé, on trouve :
Taux d’alphabétisation
Utilisation des services
Taux d’accroissement de la population
Disponibilité
10. Lequel des outils suivants ne fait pas partie des outils principaux de la planification stratégique :
Plan stratégique provincial
Les plans d’effectifs
Le budget programme
Le plan stratégique régional
11. Parmi les indicateurs démographiques suivants, quels sont ceux dits indicateurs d'état :
Indice de vieillissement
Indice de fécondité
Espérance de vie
Pyramide des âges
12. La prévalence et l’incidence sont des indicateurs de :
Mortalité
Morbidité
Natalité
Fécondité
13. Selon la Loi 34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins, les responsabilités de l’État dans la réalisation des objectifs et des principes du système de santé sont :
La formation et la formation continue des ressources humaines
La disponibilité de sang et des produits sanguins labiles
La disponibilité et la qualité des médicaments et des produits pharmaceutiques
La protection de l’environnement
14. Les instances prévues par la Loi 34-09 pour améliorer la gouvernance du système sont :
Un comité national d’évaluation et d’accréditation
Un comité national d’éthique et de recherche
Des commissions régionales et provinciales de l’offre de soins
Un comité national de veille et de sécurité sanitaire
15. Les principales contraintes de la santé au Maroc sont :
Les difficultés d’accès aux soins
L’importance des paiements directs des ménages
La pénurie aiguë en ressources humaines
L’importance des paiements de l’État
16. Les nouveaux défis liés à la santé au Maroc sont :
La sécurité sanitaire nationale
La prévention et la prise en charge des maladies transmissibles
La couverture universelle de la santé
La maîtrise des déterminants sociaux de la santé
17. En 2010, le ministère de la santé, qui constitue le premier prestataire de soins, est classé comme :
Premier bénéficiaire du financement du système national de santé
2ème bénéficiaire du financement du système national de santé
3ème bénéficiaire du financement du système national de santé
4ème bénéficiaire du financement du système national de santé
18. Pour garantir l’accès équitable aux services de santé, certaines actions ont été entreprises par le ministère de la santé, il s’agit de :
Le renforcement des soins de santé de base surtout en milieu urbain
La maîtrise des déterminants sociaux de la santé dans un cadre de collaboration intersectorielle
La revalorisation de la médecine alternative et traditionnelle
Le renforcement de la formation de base des professionnels de la santé
19. Dans le réseau intégré de soins d’urgences médicales, les urgences médicohospitalières de base sont assurées par :
Hôpitaux de proximité
Centres Hospitaliers Provinciaux
Centres Hospitaliers Préfectoraux
Centres Hospitaliers Universitaires
20. L’organisation des soins médicaux d’urgence définit le recours à la filière des urgences médicales selon :
Deux niveaux
Trois niveaux
Quatre niveaux
Aucune des propositions précédentes n’est juste
21. Les champs de l’évaluation de la qualité des soins sont :
L’évaluation des résultats
L’évaluation des ressources
L’évaluation des procédures
L’évaluation mixte
22. Le renforcement de la couverture sanitaire mobile en milieu rural consiste en :
Mise en œuvre du plan national des campagnes médicales spécialisées et mobilisation des ressources nécessaires
Renforcement des moyens de mobilité pour la couverture médicale mobile (CMS et EM)
Renforcement du plateau technique des unités hospitalières
Mobilisation des ressources nécessaires pour la couverture sanitaire fixe
23. Les résultats attendus du plan national de prévention et du contrôle du cancer dans le domaine de prévention est de :
Réduire de 20% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux
Réduire de 30% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux
Réduire de 40% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux
Réduire de 50% la prévalence des risques comportementaux et environnementaux
24. Les mesures prises pour lutter contre la mortalité néonatale sont :
La mise à niveau de 20 structures de néonatalogie
La définition des filières de soins en néonatalogie
La veille à la disponibilité de l’équipement requis par niveau de prise en charge néonatale
La création pour chaque région d’une unité de soins intensifs en néonatalogie
25. La promotion de la maternité sans risque préconise :
L’instauration de la gratuité des examens biologiques des femmes enceintes
La révision des supplémentations préventives de la femme enceinte en fer et en acide folique et autres micronutriments
L’augmentation des taux de césariennes
L’obligation du dépistage VIH chez les femmes enceintes
26. Le renforcement des programmes préventifs en faveur de l’enfant passe par :
Le Renforcement de la stratégie d’élimination de la poliomyélite.
Le Renforcement de la disponibilité des vaccins et introduction du vaccin tétravalent à la place du vaccin pentavalent.
L’évaluation et l’amélioration de la gestion de la chaîne de froid et des équipements.
Assurer le suivi et évaluer la mise en œuvre des stratégies nationales d’élimination et d’éradication des maladies cibles.
27. Pour promouvoir la promotion de la nutrition en milieu scolaire et universitaire, il est préconisé :
Elaboration et mise en place d’un plan d’éducation nutritionnelle au niveau des établissements scolaires et universitaires.
Renforcement de la composante nutrition dans le cursus d’enseignement primaire en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale.
Instauration de normes pour améliorer la qualité des repas au niveau des cantines scolaires et universitaires.
Gestion des bénéficiaires des cantines scolaires et universitaires.
28. Les urgences médicales de proximité faisant partie du Réseau Intégré des Urgences Médicales assurent les fonctions d’urgence suivantes :
Les gestes de premiers secours.
Les gestes de réanimation.
Le diagnostic de détresse vitale.
La transfusion.
29. La stratégie du plan national de prévention et du contrôle du cancer repose sur les domaines suivants :
La prévention.
Les soins de base et les soins palliatifs.
La prise en charge diagnostique et thérapeutique.
La recherche.
30. Plan stratégique régional est un document d’orientation des actions sanitaires de la région. Il comprend deux étapes :
Une étape de formulation politique.
Une étape de formulation stratégique.
Une étape de formulation tactique.
Une étape d’analyse de situation.
31. Le réseau des établissements médico-sociaux est composé des :
Centres dits espace "santé jeune".
Centres de soins palliatifs.
Centres d'appareillage orthopédique.
Centre de transfusion.
32. Pour la création et l’implantation d’un centre hospitalier régional, ce dernier :
Doit desservir au moins quatre régions sanitaires.
Doit couvrir une population minimale de 200 000 habitants.
Doit couvrir une population minimale de 70 000 habitants.
Toutes les propositions précédentes sont fausses.
33. Le schéma régional de l’offre de soins (SROS) doit préciser sur la base de la carte sanitaire et des caractéristiques de la région sanitaire concernée :
Les prévisions relatives au nombre et aux lieux d’implantation.
Les prévisions relatives aux besoins en ressources humaines et leur répartition.
Les prévisions relatives aux besoins en équipement biomédicaux lourds et leur répartition.
Le projet d’établissement au niveau de chaque hôpital.
34. La commission nationale de l’offre de soins :
A pour mission de donner son avis sur la carte sanitaire.
Est présidée par le Wali de la région.
Comprend parmi ses membres un représentant du haut-commissariat au plan.
Toutes les propositions précédentes sont justes.
35. Le conseil des infirmiers et des infirmières (CII) d’un hôpital :
Est chargé des affaires disciplinaires du personnel paramédical.
Est composé des infirmiers chefs aux départements et des infirmiers chefs aux services.
Est composé des représentants élus du personnel infirmier, des techniciens et des assistants médicaux.
Son secrétariat est assuré par le chef du pôle des soins infirmiers.
36. Les conséquences en termes des résultats et la satisfaction des patients :
Conséquences en termes des ressources consommées par le soin.
Conséquences en termes des recettes engendrées par le soin.
Conséquences en termes d'efficacité du soin.
Conséquences en termes de satisfaction des patients.
37. Un réseau coordonné de soins :
Est une organisation verticale hiérarchisée de la prise en charge des patients.
La prise en charge se fait au sein du même territoire.
Vise le renforcement de la coordination d’une prise en charge médicale multidisciplinaire.
Toutes les propositions précédentes sont justes.
38. Chaque préfecture ou province sanitaire :
Est découpée en deux ou plusieurs secteurs sanitaires.
Est découpée en deux ou plusieurs circonscriptions sanitaires.
Prodigue des prestations de soins de santé primaires.
Prodigue des prestations de soins de santé de réhabilitation.
39. Une région sanitaire :
Est composée de deux ou plusieurs préfectures et provinces sanitaires.
Permet l’offre de soins uniquement pour des prestations du niveau provincial et préfectoral.
Permet l’offre de soins uniquement pour des prestations du niveau provincial et préfectoral et les prestations du 1er niveau seulement.
Permet l’offre de soins uniquement pour des prestations du niveau provincial et préfectoral et les prestations du 2ème niveau.
40. Un centre de santé de 2ème niveau offre :
Les soins de consultations de médecine générale.
Les soins de consultations de gynécologie.
Les examens d’échographie obstétricale.
Les soins obstétricaux d’urgence de base.
41. Les urgences médico-hospitalières complètes sont assurées par :
Les centres hospitaliers préfectoraux.
Les centres hospitaliers provinciaux.
Les centres hospitaliers régionaux.
Les centres hospitaliers interrégionaux.
42. Les principales actions communautaires au Maroc sont :
SAMU Obstétrical Rural.
Dar Al Oumouma (DAO).
Initiative à base communautaire basée sur les volontaires communautaires.
Programme national de lutte contre le tabagisme.
43. Les hôpitaux sont classés par catégorie selon :
La capacité d’accueil.
Les objectifs du projet d’établissement.
Le mode de gestion ou statut.
L’orientation technique ou spécialisée.
44. Les hôpitaux de recours régional :
Sont implantés au chef-lieu de la région.
Sont le premier niveau de référence pour les soins de santé primaires.
Sont dotés d’un plateau technique spécifique.
Leur aire d’influence s’étend à l’ensemble du pays.
45. Les hôpitaux en régie :
Sont dans une situation d’indépendance statutaire et financière du ministère de la santé.
Sont dans une situation de dépendance statutaire et financière du ministère de la santé.
Disposent d’une personnalité morale.
Leurs ressources financières proviennent de crédits délégués par le département sur le budget général.
46. Lequel des comités suivants ne fait pas partie des instances de concertation et d’appui d’un hôpital :
Comité d’établissement.
Comité d’accréditation et démarche qualité.
Comité de suivi et évaluation.
Comité de gestion du centre hospitalier.
47. Parmi les approches en santé publique, on trouve :
Approche pluridisciplinaire.
Approche multisectorielle.
Approche verticale par problème de santé.
Approche horizontale par maladie.
48. La filière de soins :
Est un outil pour garantir la continuité et la coordination des soins.
Permet d’éviter la sur-utilisation des services de santé.
Facilite l’accès aux soins.
Est un préalable pour la mise en place des protocoles thérapeutiques.
49. Le Maroc connaît une modification majeure de son profil épidémiologique, caractérisée par une augmentation de la charge des maladies non transmissibles, qui représentent :
75% de tous les décès.
65% de tous les décès.
34% de tous les décès.
55% de tous les décès.
50. Le projet d’établissement hospitalier (PEH) :
Couvre une période de 2 à 3 ans.
Est un outil de planification stratégique et de communication.
Facilite le développement d’une vision et l’engagement des professionnels et des gestionnaires autour d’objectifs communs.
Est un moyen pour orienter les soins vers la population.
51. Les fonctions d’appui essentielles de santé publique sont :
La gouvernance en santé.
La recherche en santé publique.
La préparation et riposte de santé publique aux situations d’urgence.
La communication et mobilisation sociale.
52. Le système d’évaluation de l’OMS des systèmes de santé repose sur les indicateurs suivants :
L’inégalité (ou disparité) de santé dans la population.
La réactivité du système de santé.
Le niveau de santé.
La distribution de la réactivité dans la population.
53. Sont incluses dans les prestations garanties par l’assurance maladie obligatoire de base :
Les actes paramédicaux.
L’homéopathie.
Les prestations de soins à l’étranger.
Les interventions de chirurgie esthétique.
54. La formulation du projet d’établissement repose sur deux logiques :
Une logique de projet.
Une logique fonctionnelle.
Une logique professionnelle.
Une logique de qualité.
55. L’économie de santé a pour objectif de :
Diminuer les dépenses.
Identifier les besoins non satisfaits et grandissants.
Assurer une allocation adéquate des ressources.
Évaluer l'efficience des traitements et interventions.
56. Parmi les facteurs suivants, lequel ne favorise pas la continuité des soins :
L’adoption d’une approche empathique avec le patient.
Le paiement direct du coût de la prestation par le patient.
La multiplicité des intervenants.
L’intégration des soins.
57. La réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030 comporte la cible :
Réduire d'un tiers le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles d’ici 2020.
Réduire d'un tiers le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles d’ici 2030.
Diminuer de moitié la mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles d’ici 2030.
Réduire de moitié le taux de mortalité infantile d’ici 2020.